Serge Thiebautgeorges

Présentation

Depuis près de trente ans, j’occupe des fonctions de direction et d’administration au sein d’entreprises et d’institutions du secteur non marchand (ASBL). Mon parcours s’appuie sur une formation généraliste et pluridisciplinaire, nourrie d’un apprentissage continu dans chaque domaine clé de la gestion.
Master en gestion des ressources humaines, technicien comptable et psychopédagogue, j’ai développé une vision globale du management où la rigueur s’allie à la compréhension humaine.

Avec le temps, j’ai acquis la conviction que la performance durable naît du bien-être, de la clarté et du sens. Mon approche s’inspire aujourd’hui des modèles scandinaves : un calme directionnel, une confiance réciproque, un dialogue ouvert et une responsabilité partagée.

J’avoue humblement que cela n’a pas toujours été le cas. Formé en partie dans une culture de management anglo-saxonne, j’étais autrefois davantage centré sur la productivité que sur le bien-être. Jusqu’au jour où j’ai compris — il y a une vingtaine d’années — que ces deux dimensions ne s’opposent pas : elles se complètent et se renforcent mutuellement.

Quelques voyages au Danemark m’ont permis d’observer et de ramener des pratiques concrètes à intégrer dans mon quotidien de dirigeant. Et, comme souvent, je me suis dit après coup : « pourquoi n’y ai-je pas pensé plus tôt ? » Depuis, j’ai pu expérimenter cette approche nordique à l’aune de notre mentalité belge, à mi-chemin entre culture latine et germanique.

Tout ne s’y transpose pas aisément : il faudra sans doute encore une génération pour passer pleinement d’une culture du contrôle à une culture de la confiance. Ce changement n’incombe pas qu’aux managers. Dans nos organisations, on oublie parfois qu’être digne de confiance est en soi un atout professionnel majeur. Notre culture de l’individualisme conduit parfois, même minoritairement, certains à « fausser le jeu », rendant plus difficile l’instauration d’un climat de confiance collective.

Dès lors, comment supprimer la pointeuse ou instaurer des horaires flexibles sans craindre les abus ? Et si, au fond, la vraie question était ailleurs ?
L’important n’est-il pas que le collaborateur atteigne ses objectifs, plutôt que de simplement « faire ses heures » ?

Une révolution silencieuse est en marche — trop lentement sans doute. Plus de 500 000 personnes sont aujourd’hui en incapacité de longue durée, et nombre d’entre elles sont, d’une certaine façon, des malades du travail : victimes d’un modèle managérial déséquilibré. Loin des polémiques, il est temps d’objectiver nos pratiques, d’expérimenter des approches plus humaines et plus efficaces.

Concrètement, cela peut signifier que le dirigeant parte (plus souvent) à 16h30 pour montrer l’exemple et rappeler que la vie de famille, le repos et l’équilibre font partie intégrante du professionnalisme. Après tout, qui a envie de suivre un chef stressé et épuisé ?
Celui qui ne se respecte pas lui-même perd en cohérence lorsqu’il demande le respect ou prétend en donner.

Les études montrent d’ailleurs que ceux qui passent à 4/5e temps n’accomplissent pas moins, mais différemment : ils concentrent l’essentiel, en travaillant smart plutôt que hard — comme je l’explique dans La Philosophie des 4S pour une vie plus équilibrée.
Bien sûr, cela ne s’applique pas à tous les métiers : un cuisinier, un caissier ou un ouvrier de production doivent être présents lorsque les clients le sont. Mais pour un manager, un comptable, un secrétaire, un architecte ou un gestionnaire IT, cette logique de maturité organisationnelle fonctionne pleinement.

Mon ambition est de diriger des organisations à plus-value sociétale : des structures capables de générer un impact concret, durable et net positif — autrement dit, de laisser le monde un peu meilleur qu’elles ne l’ont trouvé.

Auteur et formateur à mes heures, j’aime transmettre, expliquer et inspirer. Ce qui m’anime avant tout, c’est de voir des équipes progresser, des projets se concrétiser et des institutions se renforcer, tout en restant fidèles à leur mission sociale.

Belle journée à vous qui passez sur cette page, et merci de votre intérêt.
📩 Vous pouvez me contacter à l’adresse suivante : stbg@outlook.be

Serge Thiébautgeorges